1983 – 40’20
(à Dominique)
I – 1. Déchirure de l’ombre : 9’15
II – 2. Rêverie du départ : 7’05
III – 3. Trois aperçus du jardin qui s’éveille : 10’25
3.1 harmonica de brume : 3’54
3.2 ramages : 2’50
3.3 silhouette de kiosque : 3’37
IV – 4. Fantasmagories matinales dans la maison : 13′ 20
4.1 en bas, quelque part : 4’32
4.2 dans la chambre, dans la tête, le dernier rêve : 2’48
4.3 entre les deux : 5’58
L’invitation au Départ comprend quatre séquences et se subdivise en huit sections mais se présente dans sa forme générale, poétique et symbolique, en deux grandes parties. Celles-ci expriment deux états du vivant au travers de l’allégorie du passage de l’ombre vers le jour : l’attente et de la rêverie des matières à l’éveil et le surgissement des mouvements dynamiques et de l’animation des êtres de la réalité. La première est de l’ordre du déploiement, du flux lent comme une inspiration illimitée, comme un mouvement à la limite du figé ou d’un essor suspendu. Il s’agit donc d’un espace qui s’organise sans brusquerie. La seconde, au contraire, représente le travail dessiné d’une succession de saynètes vives et bigarrées