pour soprano et bande magnétique
1996 – 13′
Hommage à François Couperin, par la reprise intégrale du titre et du texte d’origine, bien que cette pièce soit accompagnée par deux fois, pour renforcer l’effet dramatique, par des doublures en français, en anglais et en allemand. Mais en même temps c’était faire le pari de continuer la tradition avec les éléments sonores de la théâtralité et de la poétique d’aujourd’hui. C’est une pièce envoûtante et très charnelle, bougeant d’un registre à l’autre, évoquant à la fois les caresses tendres de la plainte musicale de Couperin et la violence du texte.