pour soprano et sons échantillonnés
1993 – 11’25
C’est la première d’une série de pièces « décalées », une manière d’agacer les professionnels de la musique et de charmer le public tout venant, de pouvoir photographier la Tour Eiffel sans en demander la permission à l’Etat ou de laisser pisser son chien dans la rue… J’ai besoin, cher lecteur, d’oublier mon sérieux de temps en temps, comme par exemple, de revoir et corriger Perrault en jouant avec ses mots (un peu seulement) et les sons manipulés au premier degré de la théâtralité que me fournit l’écriture électroacoustique. C’est encore une manière de se laisser glisser sur le fil d’un rasoir comme l’équilibriste que fut Icare : un risque pour ma réputation…