pour piano et bande magnétique
1992 – 19
Cette pièce est ambiguë dans sa facture car ce n’est que pour environ la moitié, située au centre de la pièce, qu’elle fait apparaître sa mixité. L’écriture du piano s’inspire d’une approche électroacoustique (collage, boucles, épaississements, phénomènes d’apparition et de disparition, élans et poursuites de petites entités morphologiques autonomes, etc.). Sensuelle et ludique, elle métaphorise les figures pianistiques en eau et joue avec les images de la bande (murmures et tremblements doux, petits clapotis, ricochets, jaillissements, pulsations, pluie fine, voix de femme-enfant, oiseaux, grenouilles et insectes, androgynat de phonèmes, glissades et goutte à goutte…) et les mélange aux couleurs imaginaires du jazz et d’une danse latino-américaine.